Le juge administratif Mohamed Ayadi a annoncé, mardi, sa démission de l’Instance Vérité et Dignité (IVD).
Le juge administratif Mohamed Ayadi a présenté, mardi, sa démission de l’Instance Vérité et Dignité (IVD) en précisant dans sa déclaration que cette démission prend effet à partir du 1er septembre 2015.
Contacté par la Tap, M. Ayadi n’a pas souhaité donner de plus amples explications se contentant d’évoquer un climat qui «n’est pas propice à l’intérieur de l’IVD comme à l’extérieur».
La démission de M. Ayadi de l’instance fait suite à celles de Noura Borsali, Azouz Chaouali et Khemaïes Chammari.
La personnalité de la présidente de l’IVD, Sihem Bensedrine, ses méthodes directoriales et ses relations tendues avec la classe politique et la société civile posent visiblement problème, à l’intérieur et à l’extérieur de l’IVD, une instance qui, depuis sa création, fait du surplace et peine à mener la mission pour laquelle elle a été créée. A part les dépenses d’apparat sur le compte du contribuable et les polémiques alimentées par sa présidente, l’IVD n’a fait parler d’elle que par le nombre de démissions qu’elle compte dans ses rangs.
H. K.
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