Zouhair Makhlouf risque d’être limogé de l’Instance Vérité et Dignité (IVD) pour avoir dénoncé les mauvaises pratiques de sa présidente Sihem Bensedrine.
C’est, en tout cas, ce que rapportent, aujourd’hui, plusieurs médias, citant des membres de cette instance, qui reprochent au vice-président d’avoir envoyé une lettre confidentielle au président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) pour dénoncer des dépassements de Sihem Bensedrine, et d’avoir aussi critiqué celle-ci aux médias disant qu’elle induit l’opinion publique en erreur par ses fausses déclarations.
«Tant que le bureau ne s’est pas réuni et n’a pas voté mon limogeage, je me considère comme étant toujours à mon poste», a déclaré le vice-président de l’IVD dans un entretien avec ‘‘Akherkhabaronline’’. «Il faut que les 2/3 des membres du bureau votent cette décision. Et à ce que je sache, le bureau ne s’est même pas réuni», a-t-il ajouté.
Il est à rappeler que, le 25 août courant, le juge administratif Mohamed Ayadi a présenté sa démission de l’IVD, se contentant de justifier sa décision par «un climat peu propice à l’intérieur comme à l’extérieur de cette instance». C’est un euphémisme…
Cette démission est la 4e depuis la création de l’IVD, après celles Khemaïes Chammari, le jour même de la nomination de Mme Bensedrine comme présidente, Noura Borsali et Azouz Chaouali.
«S’il n’en reste qu’un, je serai celui-là», dira Mme Bensedrine.
Z. A.
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