Des députés vont enquêter sur les cas présumés de violence policière contre des manifestants pacifistes enregistrés ces deux derniers jours.
C’est ce qu’a indiqué Bochra Belhaj Hmida, présidente de la Commission parlementaire des Droits, des Libertés et des Relations extérieures, par allusion aux violences policières rapportées par les médias et qu’auraient subies, le 1er septembre, les manifestants contre le projet de loi sur la réconciliation économique, et le 2 septembre, les agriculteurs et pêcheurs manifestant contre le gouvernement.
Trois députés membres de ladite commission ont été désignés pour vérifier si ces manifestations étaient autorisées, si elles étaient vraiment pacifiques et si la réaction de la police pour disperser les manifestants était légitime et dans les limites de ce qu’autorise la loi.
«Une fois tous ces éléments recueillis, nous allons soumettre le rapport au président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), qui doit décider de l’utilité d’auditionner à ce propos le ministre de l’Intérieur, Mohamed Najem Gharsalli», a précisé Bochra Belhaj Hmida.
Z. A.
Illustration: La police charge des manifestants devant le siège de l’UGTT, le 1er septembre.
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