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Ahmed Seddik: «La réconciliation économique ne doit pas passer»

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Ahmed Seddik se dit prêt à s’allier à tous ceux qui sont opposés au projet de loi sur la réconciliation économique pour empêcher son adoption.

Le président du bloc parlementaire du Front populaire a déclaré à Kapitalis : «Je n’exclue aucun parti, aucun représentant de la société civile et aucune partie, quelle que soit sa sensibilité politique, qui veuille se joindre à nous pour contrer ce projet présenté par la coalition gouvernementale, et qui ne doit pas passer».

M. Seddik s’est dit victime d’une campagne de dénigrement montée contre lui par ceux qui soutiennent ce projet. Il fait allusion aux reproches qu’on lui a fait après avoir déclaré que la répression qui s’est abattue dernièrement sur les manifestants hostiles à ce projet est pire que celle connue sous le règne de la «troïka», la coalition gouvernementale dominée par le parti islamiste Ennahdha.

«Ce que j’ai dit sur un plateau de télévision à propos de l’ancien ministre de l’Intérieur Ali Larayedh est totalement vrai», a soutenu M. Seddik.

Selon lui, l’ancien ministre de l’Intérieur islamiste n’a exercé un bras-de-fer avec les manifestants que lors des événements du 9 avril 2012, et c’était l’unique fois.

«A part les violences policières du 9 avril 2012, Ali Larayedh n’a jamais donné l’ordre d’user de la violence contre les manifestants durant la période où il était ministre de l’Intérieur sous la troïka (janvier 2012-mars 2013, Ndlr). Aujourd’hui, c’est pire», a-t-il expliqué.

Interrogé à propos du sit-in de 2011 à la Kasbah, observé par son mouvement, aux côtés des islamistes d’Ennahdha, et qui a conduit à l’élection d’une Assemblée nationale constituante (ANC) et à l’arrivée des islamistes au pouvoir, M. Seddik a répondu que le Front populaire ne le regrette pas et qu’il refera la même chose si c’était à refaire.

Z. A.

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