Les ouvriers et le syndicat de l’hôpital Charles-Nicole à Tunis se sont rassemblés, aujourd’hui, pour dénoncer l’arrestation et l’agression d’un gardien de nuit.
Le rassemblement a eu lieu ce matin, dans la cours de l’hôpital, pour appeler à la libération du gardien de nuit, qui «a été agressé par un policier, mercredi soir, et transporté aux urgences pour être soigné. Puis la police l’a inexplicablement arrêté hier. C’est de l’injustice et de l’abus de pouvoir», dénonce le syndicat.
«C’est le policier agresseur qui devrait se faire arrêter et non sa victime», a déploré Imène B. H. ouvrière et membre du syndicat.
Selon le rapport du syndicat et les témoignages des employés, mercredi dernier, vers 22h30, un policier a voulu entrer dans l’établissement pour rendre visite à un patient. Lorsque le gardien lui a indiqué que les visites étaient interdites à cette heure tardive, l’agent de police en a été offusqué et a agressé le gardien, avant de rentrer de force à l’intérieur de l’hôpital.
Suite à cet incident, le syndicat et la victime ont porté plainte contre l’agent. Mais, contre toute attente, le gardien a été convoqué par la police, puis arrêté au lendemain de son agression… pour outrage et violence contre un agent de l’ordre.
Y. N.
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