Hillary Clinton est revenue, jeudi 22 octobre, sur l’attaque de l’ambassade américaine à Tunis, le 14 septembre 2012. Et sur le rôle de Moncef Marzouki.
Lors de son audition par la commission d’enquête parlementaire chargée de faire la lumière sur les attentats de Benghazi le 11 septembre 2012, qui ont coûté la vie à l’ambassadeur américain Christopher Stevens et à trois autres américains, l’ancienne secrétaire d’Etat est revenue sur l’attaque de l’ambassade américaine à Tunis, survenue 3 jours plus tard, le 14 septembre, menée par des extrémistes religieux.
Mme Clinton a d’abord révélé que les appels au secours adressés par l’ambassadeur des Etats-Unis dans la capitale tunisienne au gouvernement sont «restés sans réponse» ! A l’époque, rappelons-le, le gouvernement était dirigé par l’ex-secrétaire général du parti islamiste Ennahdha, Hamad Jebali, et le ministère de l’Intérieur était conduit par son successeur, Ali Larayedh. Ils auraient laissé faire…
Face à cette situation, Mme Clinton a pris l’initiative d’appeler le président provisoire de la république Moncef Marzouki pour lui demander de déployer la garde présidentielle et de «montrer au moins que la Tunisie se tient aux côtés des Etats-Unis contre les manifestants».
«Pour son grand crédit et mon grand soulagement, c’est exactement ce qu’il a fait», a souligné Mme Clinton.
Z. A.
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