L’arbitre de karaté Mirvet Zaouia a révélé avoir été victime, en 2013, d’une tentative de viol de la part d’un membre de la Fédération tunisienne de karaté (FTK).
L’ancienne karatéka et actuelle arbitre de sa discipline a dénoncé, hier soir, dans l’émission ‘‘Stade Ettounsia’’ sur la chaine El-Hiwar Ettounsi, le harcèlement sexuel et même une tentative de viol dont elle dit avoir été été victime de la part d’un membre de l’actuelle commission des arbitres de la FTK, dont elle n’a pas indiqué le nom, se contentant de préciser qu’il était, en 2013, membre du bureau directeur de la FTK.
Cette dénonciation est la cause de sa mise à l’écart du corps national d’arbitrage, a-t-elle prétendu.
L’ancienne karatéka, détentrice d’un 4e dan, a appelé les autorités, et notamment le chef du gouvernement Habib Essid (pas moins ?), à ordonner l’ouverture d’une enquête pour déterminer les responsabilités dans cette affaire.
«Hassan Korbi, président de la FTK, est témoin. Je lui ai tout raconté, mais il a peur et ne parlera jamais», a-t-elle ajouté, tout en précisant qu’elle a été empêchée de passer le concours d’arbitrage pour participer aux mondiaux de Jakarta, en novembre prochain.
«J’ai défendu mon honneur, mais la fédération n’a pas apprécié. Elle a alors décidé de m’écarter», a-t-elle insisté.
Pour les membres de la FTK, il s’agit-là de fausses accusations et d’une machination visant à mettre la pression sur eux pour qu’ils acceptent la candidature de l’intéressée pour tous les concours d’arbitrage aux dépens de ses collègues. «Ses accusations vagues et infondées salissent l’image de la fédération dans son ensemble», a-t-on déploré.
Y. N.
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