La première séance des négociations sur les augmentations des salaires dans le secteur privé entre la centrale syndicale et l’organisation patronale a échoué.
Des représentants de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) et de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA) se sont réunis, aujourd’hui, au siège du ministère des Affaires sociales, afin de trouver un consensus relatif aux augmentations salariales dans le secteur privé, demandées par l’UGTT.
Les 2 parties n’ont pas pu parvenir venir à un accord sur les majorations, la centrale syndicale demandant 15% du Smig (environ 45 dinars), alors que l’organisation patronale proposait 17 dinars, une somme que Belgacem Ayari, secrétaire général adjoint de l’UGTT chargé du secteur privé, a qualifié de ridicule et ne répondant pas aux attentes des employés.
En réaction à ce qu’elle considère comme un manque d’engagement de la part du patronat, l’UGTT n’écarte pas la possibilité de lancer des mouvements protestataires de grande ampleur dans tout le pays.
Habib Tastouri, membre du bureau exécutif de l’Utica, a, pour sa part, estimé qu’il est aberrant de demander une augmentation de 15% du Smig vu la situation économique du pays.
Rappelons que les représentants de l’Utica étaient venus en retard à la 1ère réunion de négociation, le 13 octobre dernier, et que le dialogue entre les deux parties est de plus en plus houleux.
Y. N.
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