Nabil Karoui, Rached Ghannouchi et Mehdi Jomaa à la réception de l’ambassade algérienne.
L’ancien chef du gouvernement Mehdi Jomaa se rend, aujourd’hui, en Algérie où il rencontrera de hauts responsables, dont le président Bouteflika.
C’est ce qu’a annoncé hier le journal algérien ‘‘El-Khabar’’, précisant que M. Jomaa effectuera, mercredi 4 novembre 2015, une visite amicale en Algérie, où il rencontrera le président de la république, Abdelaziz Bouteflika , et le Premier ministre Abdelmalek Sellal.
Selon notre confrère du journal algérien, la visite de M. Jomaa s’inscrit dans le cadre de la recherche du soutien politique à la Tunisie, surtout après le déclenchement de la crise de Nidaa Tounes et l’échec du gouvernement actuel, dirigé par son successeur Habib Essid, à trouver des solutions aux problèmes des Tunisiens.
Il y a 10 jours, M. Jomaa a assisté à un forum organisé par le Centre mondial du pluralisme, à la Délégation de l’Ismaili imamat à Ottawa (Canada). Dans son intervention, il a déploré la situation des jeunes en Tunisie, déjà très difficile avant la révolution de 2011 mais qui a empiré depuis.
Il a été aperçu en compagnie de l’ancien ministre de la Culture Mourad Sakli.
«La Révolution a été menée pour que les jeunes aient plus d’opportunités, mais quand on regarde la situation aujourd’hui, on ne peut pas dire qu’elle est meilleure qu’avant», a-t-il déploré. Mais, durant l’année qu’il a lui-même passé à la tête du gouvernement, on ne peut pas dire qu’il a beaucoup fait pour améliorer les conditions des jeunes, et notamment des chômeurs parmi eux.
M. Jomaa a pris part avant-hier soir à la cérémonie organisée par l’ambassade d’Algérie à Tunis à l’occasion de la commémoration du 60e anniversaire du déclenchement de la guerre de libération nationale.
Z. A.
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