Habib Essid a entamé hier une visite officielle de trois jours en République fédérale d’Allemagne, à l’invitation de la chancelière Angela Merkel.
Une cérémonie officielle a été organisée aujourd’hui au siège de la chancellerie fédérale allemande à Berlin en l’honneur du chef du gouvernement et la délégation officielle l’accompagnant.
Angela Merkel et Habib Essid ont salué les drapeaux des deux pays. Une conférence de presse a été organisée après cette rencontre.
Le partenariat entre la République fédérale d’Allemagne et la Tunisie sera renforcé dans tous les domaines, notamment sécuritaire et économique, a déclaré la chancelière allemande, lors de cette conférence de presse.
Mme Merkel a affirmé que le partenariat entre les deux pays sera consolidé pour garantir plus de sécurité au niveau des frontières. «La coopération bilatérale sera renforcée avec les ministères de l’Intérieur et de la Défense, à travers la formation des agents mais aussi l’octroi des équipements nécessaires», a-t-elle assuré.
La chancelière allemande, qui a qualifié les relations tuniso-allemandes de «solides», a indiqué que, sur le plan économique, son pays contribuera à la réalisation de grands projets publics mais aussi à la création de nouveaux postes d’emploi à travers les 250 entreprises allemandes déjà implantées en Tunisie.
Par ailleurs, Mme Merkel a souligné qu’après l’identification par la Tunisie d’un terrain pouvant abriter la nouvelle université tuniso-allemande, un calendrier sera fixé pour passer à la réalisation de ce projet.
S’agissant de la situation en Libye, la chancelière allemande a indiqué que la Tunisie et l’Allemagne ont convenu de renforcer la coopération, en coordination avec le nouveau émissaire onusien pour la Libye, l’allemand Martin Kobler, afin de parvenir à la formation d’un gouvernement d’unité nationale capable de reconstruire le pays et de garantir la stabilité dans la région.
De son côté, le chef du gouvernement tunisien a salué l’appui constant de la République fédérale d’Allemagne à la Tunisie depuis la révolution. «L’Allemagne a manifesté son intérêt à contribuer à la réalisation de nouveaux projets dont certains sont inscrits dans le plan de développement quinquennal 2016-2020 et ce, dans différents domaines comme l’infrastructure routière, l’énergie renouvelable, la formation professionnelle et l’industrie automobile», a-t-il fait savoir.
A. B. M. (avec Tap)
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