Pour le chroniqueur français Olivier Ravanello, il ne fait aucun doute que «c’est la Tunisie que le terrorisme islamiste déteste le plus.»
Ne sachant pas encore, à l’heure de la diffusion de sa chronique sur la chaîne d’information française iTélé, qui a pris pour cible le bus de la garde présidentielle, mardi 24 novembre à Tunis, Olivier Ravanello s’est attaché à démontrer que les auteurs de ce crime (que ce soit «l’Etat islamique ou Al-Qaïda, qui est en train de renaître de ses cendres») ont voulu frapper la Tunisie «parce que c’est un pays musulman (…) où les femmes ont un rôle prépondérant au sein de la société tunisienne, certaines portent le voile et d’autres pas, mais tout le monde cohabite (…) Politiquement également, vous avez la même chose: des partis laïcs sont à présent au pouvoir, alors que d’autres islamistes…, qui sont aujourd’hui dans l’opposition, acceptent le jeu de la démocratie. (…) L’alternance du pouvoir existe en Tunisie. Il s’agit aussi d’une société pluraliste où la liberté de parole est parfaitement consacrée. C’est une société fondamentalement démocratique.»
«C’est cela, conclut-il, que Daêch et Al-Qaïda détestent: ils détestent la Tunisie parce qu’elle est démocratique. Ils la détestent plus que la France, parce que c’est un pays arabe.»
Marwan Chahla
Donnez votre avis