Le corps d’un Tunisien, mort dans des circonstances mystérieuses en Libye, a été rapatrié hier malgré la fermeture des frontières avec la Libye.
Jeudi dernier, un Tunisien travaillant depuis des années en Libye est décédé à l’hôpital de Tripoli. Sa famille en a été informée par téléphone et les médecins libyens ont refusé de donner le motif de la mort.
Le spécialiste des affaires libyennes, Mustapha Abdelkebir, a demandé, le 20 novembre, aux autorités tunisiennes, de faire rapatrier le corps et d’ouvrir une enquête pour déterminer les circonstances exactes du décès. Sauf que la Conseil supérieur de la sécurité nationale tunisien a décidé la fermeture des frontières avec la Libye pour une période de 15 jours, à compter de mercredi 25 novembre à minuit, suite à l’attentat terroriste, mardi, contre un bus de transport des agents de la sécurité présidentielle (12 morts et 20 blessés).
Mustapha Abdelkebir a indiqué que les autorités tunisiennes ont exceptionnellement ouvert les frontières, hier soir vers 22 heures, pour faire rapatrier le corps du défunt qui a été transporté à l’hôpital de Gabès pour autopsie.
Le défunt, originaire de Sidi Bouzid, était âgé de 48 ans et père de famille. Il était ouvrier à Tripoli depuis plus d’une quinzaine d’années et représentait la seule source de revenu pour sa famille.
Y. N.
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