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La société civile veut réduire la détention provisoire à 48 heures

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L’Organisation contre la torture en Tunisie (OCTT) appelle à réduire la période de détention provisoire chez la police de 72  à 48 heures.

La commission de la législation générale de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) tiendra, le 4 janvier prochain, une réunion pour examiner le projet de loi portant amendement et complétant des dispositions du code des procédures pénales relatives, notamment, à la réduction de la période de détention provisoire.

L’OCTT réclame, sur sa page Facebook, la réduction de la durée de la détention provisoire dans les affaires à caractère pénal et appelle à assurer la présence d’un avocat dès l’arrestation, de garantir le droit du détenu à un contrôle médical et de prévoir la présence de traducteurs lors de l’audition des étrangers non arabophones.

Selon l’ONG, le procureur de la république devrait aussi être habilité à contrôler l’instruction en première instance, à prendre connaissance du contenu des procès-verbaux et des registres de détention et à visiter, à tout moment, les lieux de détention.

L’organisation a aussi rappelé que l’article 115 de la nouvelle constitution a détaché le ministère public de l’autorité du ministère de la Justice puisqu’il relève désormais de l’instance judiciaire.

A. B. M. (avec Tap) 

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