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Agitations sociales: Qui protègera les forces de sécurité?

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Qui arrêtera les agressions contre les forces de sécurité et les saccages de leurs postes et équipements ? Le ministère de l’Intérieur tire la sonnette d’alerte.

Walid Louguini, chargé des relations avec les médias au ministère de l’Intérieur, a déclaré, dans la soirée du jeudi 21 janvier 2016, que les agressions, perpétrées par des personnes n’ayant rien à voir avec les protestations pacifiques, contre les postes de la police et agents de sécurité, ont atteint la cote d’alerte. Et d’ajouter que ces agressions menacent, désormais, la vie des agents et entravent, gravement, leurs efforts pour sécuriser le pays et protéger la population.

M. Louguini a donné une liste des postes de sécurité et de la douane attaqués, notamment à Souk Lahad, Douz et Kébili.

A noter que des mouvements de protestation ont éclaté, hier, à Médenine, Tataouine, El-Hamma (gouvernorat de Gabès), Tozeur, Ben Guerdane, Gabès et Sfax, soit pratiquement tous les gouvernorats du sud, ainsi que des gouvernorats et des délégations du centre et du nord-ouest, notamment Kasserine, Jendouba, Sidi Bouzid, Béja, Kairouan, Zaghouan, Sousse et Mahdia.

Dans la soirée, ces mouvements on atteint Le Grand-Tunis, notamment Radès, le Kram, et les cités Ettadhamen et Intilaqa, où des personnes cagoulées ont saccagé et pillé des magasins et même une agence de banque.

A Radès, l’agitateur islamiste Imed Deghij, le chouchou d’Ennahdha et de Moncef Marzouki, a lancé des appels à la désobéissance, à la rébellion et à la chute du gouvernement, dans des termes excessivement violents.

N. H.

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