Mehdi Jomaa va rentrer au pays avec, d’abord, la création d’un think-tank, prélude à un retour aux activités politiques.
L’ancien chef du gouvernement provisoire va annoncer, prochainement, la création d’un centre de recherche avec une équipe composée de plusieurs membres de son ancien cabinet, de personnalités politiques, nationales et médiatiques, ainsi que de compétences professionnelles dans divers domaines.
Le Forum de réflexion et d’études, qui sera présenté officiellement en février prochain, aura son siège à Tunis. Selon certains de ses proches, ce Forum servira de laboratoire d’idées et de rampe de lancement d’un nouveau projet politique qui marquera le retour de Mehdi Jomaa sur la scène politique nationale, probablement avant les prochaines élections législatives et présidentielles, prévues en 2019.
A noter que M. Jomaa avait été reçu, le 22 janvier 2016, par le président de la république Béji Caïd Essebsi, à Carthage. Rien n’a filtré à propos de cette rencontre, qui a eu lieu à la rencontre de l’ancien Premier ministre. Elle a cependant alimenté des rumeurs sur son éventuel retour au poste de chef de gouvernement, en remplacement de Habib Essid, rumeurs du reste démenties par Ridha Belhaj, chef de cabinet du président de la république.
Rappelons que M. Jomaa, ingénieur de son état, a fait toute sa carrière au sein de groupe français Total, avant d’être appelé à diriger le ministère de l’Industrie, de l’Energie et des Mines dans le gouvernement Ali Larayedh, entre mars 2013 et janvier 2014, avant d’être désigné par le Quartet, parrain du dialogue national, pour diriger un gouvernement de technocrates, entre janvier 2014 et février 2015. Après un an passé au palais de la Kasbah, il semble avoir pris goût à la politique.
N. H.
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