Selon Samir Taïeb, le président de la république Béji Caïd Essebsi (BCE) commet les mêmes erreurs que son prédécesseur Moncef Marzouki.
Intervenant, aujourd’hui, dimanche 31 janvier 2016, à la réunion de son parti, au Centre culturel méditerranéen à Houmet Essouk, à Djerba, le secrétaire général d’Al-Massar a déclaré que BCE a parlé des affaires intérieures du pays aux médias étrangers, comme l’avait fait, avant lui, Moncef Marzouki. Les affaires intérieures du pays doivent être normalement évoquées dans les médias tunisiens et discutées en interne, et à plus forte raison quand il s’agit d’un chef d’Etat, a-t-il ajouté.
Samir Taïeb fait allusion aux récentes déclarations de M. Caïd Essebsi aux médias arabes, lors de sa visite officielle au Koweït et au Bahreïn, et dans lesquelles il a accusé les partis d’extrême gauche d’être derrière les dernières agitations sociales à Kasserine et dans les autres régions du pays, ajoutant qu’ils sont plus dangereux que le parti islamiste Ennahdha.
Rappelons que les Tunisiens ont toujours reproché à Moncef Marzouki, l’ancien président provisoire de la république, de critiquer ses adversaires politiques, notamment sur la chaine qatarie Al-Jazeera et son site web avec lequel il collaborait… à la pige.
Z. A.
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