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Le sort de Dar Assabah sera tranché en conseil ministériel

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Le sort de Dar Assabah, qui fait partie des biens confisqués, revient sur la table, mais il ne sera pas traité par la Commission de confiscation.

A l’occasion de la célébration du 65e anniversaire de Dar Assabah, Slim Chaker, ministre des Finances, a annoncé que le dossier de ce groupe de presse, qui appartenait à Sakher El-Materi, gendre de l’ancien président Ben Ali avant d’être confisqué au lendemain de la révolution de janvier 2011, sera étudié lors d’un conseil ministériel d’ici la fin du mois courant.

Les décisions concernant Dar Assabah ne doivent pas être prises au sein de la Commission de confiscation, a indiqué M. Chaker, ajoutant que certains dossiers dépassent les prérogatives de cette Commission et exigent des mesures gouvernementales.

«Nous sommes conscients que Dar Assabah représente un pan de l’Histoire de la Tunisie», a-t-il précisé, en s’adressant aux employés de Dar Assabah, ajoutant que le gouvernement ne prendra pas des décisions unilatérales, mais tranchera après concertation avec les employés de cette maison, car le gouvernement respecte la liberté de la presse.

Le ministre a proposé de préparer un dossier pour le conseil ministériel qui contiendra, entre autres, les idées et les suggestions des employés. «Ce conseil ministériel se tiendra, au plus tard, la fin du mois de février 2016, et pourra étudier les différentes points de vue en parfaite connaissance de cause», a-t-il conclu en substance.

Fondé en 1951 par Habib Cheikhrouhou, le groupe publie plusieurs journaux: « Assabah« , quotidien en arabe, « Le Temps », quotidien en français, « Assabah Al-Ousboui », hebdomadaire en arabe. Le groupe, qui appartenait aux héritiers du fondateur, a été racheté de force, en 2008, par Sakher El-Materi, avant que l’entreprise ne soit confisquée au lendemain de la chute de l’ancien régime.

N. H.

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