La Tunisie vit, aujourd’hui, dans les mêmes conditions socioéconomiques ayant conduit au déclenchement de la Révolution de 2011, affirme Chawki Tabib.
Le président de l’Instance nationale de lutte contre la corruption a affirmé, aujourd’hui, lundi 8 février 2016, lors de son audition par la Commission de la réforme administrative, de la bonne gouvernance, de la lutte contre la corruption et du contrôle des deniers publics à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), que son Instance a besoin de soutien moral et matériel pour pouvoir s’acquitter convenablement de sa mission.
«L’instance a besoin de 6,5 millions de dinars au titre de son budget pour l’année 2016, et ce afin qu’elle puisse se doter d’un minimum d’équipements et supporter les frais de loyer et des recrutements à faire en vue de faire démarrer ses activités», a-t-il affirmé.
Me Tabib ajoute que les indicateurs de la corruption sont en hausse 5 ans après la révolution, ce qui signifie, selon lui, que la Tunisie vit dans les mêmes conditions socioéconomiques ayant conduit au déclenchement de la Révolution du 14 janvier 2011, surtout si l’on considère que la révolution a eu lieu, principalement, contre un régime corrompu.
N. H.
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