L’Instance Vérité et Dignité (IVD) continue de susciter les critiques et les controverse. Sa présidente, Sihem Bensedrine, essaie de justifier ses lenteurs.
Mme Bensedrine a déclaré, lundi 15 février 2016, que la présidence du gouvernement n’a pas encore promulgué les décrets organiques relatifs à l’Instance, ce qui a eu des répercussions négatives sur son fonctionnement.
Elle a, également, évoqué des problèmes de communication avec différents ministères et administrations, dont notamment les services du contentieux de l’Etat, qui ne répondent pas avec la diligence requise aux correspondances et aux requêtes.
«Ceci a pour conséquence de causer des retards énormes dans les actions menées par l’IVD, qui n’arrive pas à trancher aussi rapidement qu’elle le souhaite dans les dossiers qui lui sont soumis», a-t-elle précisé.
Mme Bensedrine, dont la mission est limitée à 4 ans et qui en a déjà perdu un an et demi dans les préparatifs, croit pouvoir noyer ses propres carences dans celles de l’administration voire du gouvernement.
Quand on connait le nombre de dossiers qui devront être traités par l’IVD (plus de 10.000), on est en droit d’exiger plus de sérieux de la part d’une instance qui coûte déjà cher aux contribuables et dont on voit de moins en moins l’utilité, la justice pouvant mener la mission dont elle a la charge d’une bien meilleure manière.
N. H.
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