La chaîne qatarie Al-Jazeera part en guerre contre la barrière de sécurité érigée par les autorités militaires tunisiennes à la frontière entre la Tunisie et la Libye.
Dans un documentaire tourné dans la région de Ben Guerdane, à la frontière tuniso-libyenne, Al-Jazeera reprend à son compte les critiques adressées par Imed Daïmi, secrétaire général du Congrès pour la république (CPR), à la barrière de sécurité érigée par les autorités militaires tunisiennes à la frontière entre la Tunisie et la Libye pour empêcher l’infiltration des groupes armés et des véhicules des contrebandiers. Selon la journaliste Salam Hindaoui, qui a interrogé des bédouins éleveurs de chameaux, cette barrière empêche ces bêtes de se déplacer librement dans les zones désertiques et de paître en toute liberté là où elles trouvent de l’herbe à brouter.
A en croire Al-Jazeera, qui ne rate aucune occasion pour voler au secours des jihadistes financés et armés par le ‘‘Vilain petit Qatar’’, pour emprunter le titre de l’ouvrage Nicolas Beau, la barrière de sécurité a rendu le désert… très étroit pour les chameaux tunisiens.
La journaliste d’Al-Jazeera, avec tout le respect qu’on doit à une collègue, feint d’oublier ou fait semblant de ne pas savoir, qu’un désert est, par définition, très étendu et qu’un chameau, empêché d’aller vers le sud, peut toujours aller vers l’est, l’ouest ou le nord, où il trouvera toujours, forcément, de l’herbe à brouter. D’autant qu’il n’est pas encore démontré que l’herbe n’existe en grande quantité que… du côté libyen du Sahara.
En d’autres termes: la mauvaise foi de la chaîne qatarie et de l’émir qui la finance est aussi illimitée que le Sahara.
I. B.
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