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Tunisie: Une vidéo pointe le lien entre Ennahdha et le terrorisme

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Une vidéo hostile au parti islamiste Ennahdha fait le buzz sur le net. Elle souligne clairement la responsabilité du parti de Rached Ghannouchi dans la montée du terrorisme en Tunisie.

La vidéo intitulée : «Voilà comment les portes de la Tunisie ont été ouvertes au terrorisme», reprend les événements les plus frappants survenus en Tunisie au cours des 5 dernières années et qui sont en lien avec la montée l’extrémisme religieux et du terrorisme, depuis que Rached Ghannouchi, membre de la confrérie des Frères musulmans, est rentré en Tunisie, au lendemain de la révolution du 14 janvier 2011, après un exil doré à Londres pendant près de 20 ans.

L’internaute ayant monté la vidéo montre le laxisme du parti Ennahdha, au pouvoir entre janvier 2012 et janvier 2014, et son engagement pour la diffusion de la culture de la violence et de la mort : accueil des prédicateurs salafistes wahhabites et extrémistes religieux de tous acabits sur le territoire tunisien, participation des dirigeants d’Ennahdha aux réunions de l’organisation terroriste Ansar Charia, autorisations accordées aux extrémistes religieux pour manifester avec les drapeaux noirs des organisations terroristes à l’avenue Bourguiba (« Conquête de l’Horloge »), fuite, organisée par le ministère de l’Intérieur, du chef d’Ansar Charia Abou Iyadh, assassinats politiques (Lotfi Nagdh, Chokri Belaïd, Mohamed Brahmi, tués par des extrémistes religieux dont les liens avec Ennahdha ne demandent qu’à être prouvés par une justice vraiment indépendante), l’accueil royal réservé au chef jihadiste libyen Abdelhakim Belhaj, chef des milices armées de Fajr Libya; premières attaques (explosions de mines dans les montagnes)…

Tout cela a culminé avec les tueries des soldats, des agents de la garde nationale et mêmes des civils comme lors des attentats du Bardo, le 18 mars 2015, de Sousse, le 26 juin, et Tunis le 24 novembre, commis par ceux-là même que Rached Ghannouchi considérait comme ses «enfants» qui cherchent à «diffuser une nouvelle culture» (sic!). Une culture de la violence, du sang et de la mort!

L’attaque terroriste de Ben Guerdane, le 7 mars 2016, dans laquelle serait impliqué un député d’Ennahdha, Ahmed Laamari, qui fait l’objet de lourdes suspicions que les autorités tentent de faire taire, ne serait qu’un anecdotique aboutissement d’un long processus de pourrissement et de dissémination de la violence où le parti islamiste Ennahdha a joué un rôle de premier ordre.

Y. N.

 

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