Pour Mohamed Ben Salem, il n’y a de place en Tunisie que pour deux forces politiques : les islamistes et les conservateurs issus de l’ancien régime.
L’ancien ministre de l’Agriculture, membre du conseil de la choura d’Ennahdha, considère que la gauche n’a aucun avenir en Tunisie.
Dans un entretien publié, vendredi, par ‘‘Al-Quds’’, il a déclaré : «A tous ceux qui sont en train de diffuser les idées d’une gauche qui a fait faillite, non seulement en Tunisie, mais même en Chine, je leur dis (et je vise Mohsen Marzouk, l’ancien secrétaire général de Nidaa Tounes) qu’ils n’ont aucune chance dans ce pays». Et d’ajouter : «La Tunisie ne trouve son équilibre qu’avec un parti islamiste qui cherche à ancrer la civilisation islamique dans le pays et un autre constitué de conservateurs, ou se disant les enfants de Bourguiba et dont le nombre est important. Je tiens à signaler que pour la stabilité dans le pays, l’alliance entre ces 2 forces s’impose pour au moins 10 à 15 ans».
Mohamed Ben Salem – à qui les Tunisiens reprochent d’avoir, au lendemain des élections de 2011, remplacé les gardes forestiers par des partisans d’Ennahdha, favorisant ainsi l’invasion des forêts et des montagnes par des groupes extrémistes religieux – a ajouté que les partisans de Mohsen Marzouk, coordinateur de Harakat Machrou Tounes (Mouvement du Projet Tunisie), qui mènent une campagne contre Ennahdha et l’accusent d’être lié au terrorisme, seront poursuivis en justice.
«Heureusement que le mouvement Ennahdha est toujours en première ligne pour condamner le terrorisme», a-t-il enchaîné.
Z. A.
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