L’hypothèque de la Cité olympique de Radès dans le cadre de l’émission de sukuks (emprunts obligataire islamiques) n’est plus à l’ordre du jour.
C’est ce qu’a annoncé Slim Chaker, ministre des Finances, jeudi 7 novembre, lors du Tunisia Economic Forum.
«La question des sukuks est un problème idéologique avant d’être technique. Nous avons cherché quel bien de l’Etat nous pourrions utiliser dans le cadre de cette opération et nous avons pensé à la Cité de olympique», a rappelé M. Chaker. Mais en raison de la polémique qui a éclaté dans le pays à ce sujet, «nous y avons renoncé pour l’instant», a-t-il indiqué.
Il faut dire aussi que les bailleurs de fonds «halal», dont on espérait quelque générosité vis-à-vis de la «démocratie tunisienne» (sic!), ne se sont pas bousculés au portillon. Ils préfèrent faire fructifier leurs avoirs aux pays des «koffars» (infidèles)
Nabil Ben Ameur
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