Noomane Fehri a été cité, aujourd’hui, par le site Inkyfada, comme étant lié au scandale des ‘‘Panama Papers’’ : la montagne accoucha d’une souris.
Le site Inkyfada a cité le ministre des Technologies de l’information et de l’Economie numérique, en tant que directeur «éphémère d’une société créée dans les Îles Vierges Britanniques en 1994 par Mahmoud Trabelsi, un homme d’affaires et ami du ministre».
Inkyfada indique que la société Tradepro Investments Group Limited a été créée en 1996, lorsque Noomane Fehri travaillait en Algérie, et qu’elle a été dissoute le 21 novembre 2011, un jour avant la séance inaugurale de l’Assemblée nationale constituante (ANC). Le ministre, interrogé par Inkyfada, a indiqué qu’il a démissionné de la direction de cette société depuis 1998. Ce que Mahmoud Trabelsi a, d’ailleurs, confirmé.
Le ministre a expliqué, par ailleurs, qu’il ne se souvient même plus de l’existence de cette société, qui n’a jamais vraiment fonctionné ni eu d’activité concrète.
Mahmoud Trabelsi a, de son côté, affirmé que «la société était en veilleuse, sans aucune activité et sans réelle raison d’être. Elle a tardé à être dissoute. Cela a été fait en 2011. Ce retard est une négligence de ma part et un oubli», a-t-il précisé.
Vu l’inconsistance des révélations, d’autant que MM. Fehri et Trabelsi étaient résidents à l’étranger au moment de la création de la société en question, on peut se demander si les données recueillies valaient la peine d’être portées à la connaissance du public ou de constituer les éléments d’une… enquête. Ou d’un scandale…
Encore une fois, la montagne a accouché d’une souris.
Y. N.
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