Une liste proche d’Ennahdha, une autre de Nidaa et une 3e appuyée par des démocrates progressistes sont en lice pour la direction du Festival de Boukornine.
Comme chaque année à pareille période, se pose le problème, à Hammam-Lif, de la direction de ce festival qui, faute d’un budget conséquent, a beaucoup perdu de son rayonnement d’antan.
Chedli Hammas, proche d’Ennahdha, a décidé de saisir la justice, car sa liste n’a pas été appuyée par le commissariat régional de la culture. «Le festival doit garder un certain niveau. Il doit, certes, être pour tous les goûts, mais il ne doit pas se transformer en une fête de mariage», a déclaré à Kapitalis un fonctionnaire du ministère de la Culture et de la Sauvegarde du patrimoine.
La 2e liste est conduite par Tahar Mokh, proche de Nidaa, qui cherche à imposer un programme peu apprécié par les autorités locales.
La 3e liste est conduite par une jeune enseignante de l’Institut supérieur de musique de Tunis, «qui a les idées bien en place et qui est capable d’élaborer un à la hauteur de ce festival, grâce à ses connaissances dans le milieu artistique et même avec un maigre budget», estime un membre de la direction sortante.
Z. A.
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