La justice a condamné à 18 ans de prison ferme contre Thierry Darantière, le Français violeur de 66 enfants dont 41 Tunisiens.
La cour des assises des Yvelines, à Versailles, a décidé cette peine, assortie d’un suivi socio-judiciaire.
Thierry Darantière (52 ans) est accusé d’avoir commis ces viols au Sri Lanka, en Tunisie et en Egypte, sous couvert d’actions humanitaires.
Durant le procès, on a appris que Thierry Darantière a été condamné en 2000 à un an de prison avec sursis pour une agression sexuelle sur un enfant quand il était chef scout. Il s’agit donc d’une récidive, même si l’homme, directeur d’une maison de retraite des Yvelines, issue d’une famille catholique pratiquante, a réussi jusque-là cacher sa double-vie.
L’accusé a indiqué au juge que tout a commencé en Tunisie. «Ces jeunes garçons m’abordent le long de la plage. C’est eux qui venaient à moi», a-t-il tenté de justifier, ajoutant : «Ça a commencé par des jeux de touche-pipi dans les buissons. Cette facilité me surprenait. J’étais dans une forme de quête d’une homosexualité que je ne m’avouais pas».
La partie civile a dû lui rappeler que ses victimes sont âgées de 6 à 17 ans et que c’est de la pédophilie, non de l’homosexualité.
Le pédophile a avoué que sa déviance sexuelle s’affermit, et que les abus sexuels allaient parfois jusqu’à la torture. Des scènes qu’il filmait et prenait même du plaisir à visionner «des centaines de fois» les vidéos qui duraient jusqu’à 47 minutes !
Les psychologues qui l’ont examiné l’ont jugé responsable aux yeux de la loi et son discernement n’a pas été altéré au moment des faits…
Y. N.
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