Sihem Bensedrine a tenu à montrer le rapport de l’Instance de Vérité et Dignité (IVD) qu’elle préside à Rached Ghannouchi… avant Beji Caïd Essebsi.
Lors de la visite du président d’Ennahdha, le 20 juin courant, au siège de l’IVD, Mme Bensedrine, qui doit son poste aux islamistes et a – pour ainsi dire – la reconnaissance du ventre, a montré à son mentor le rapport de 2015 de l’instance qu’elle préside. Et ce n’est qu’hier, soit 3 jours après, qu’elle a remis ledit rapport à celui qui censé en être le premier destinataire, le président de la république Béji Caïd Essebsi, au cours de l’audience que ce dernier lui a accordée au Palais de Carthage.
Mme Bensedrine a commis là une grave entorse aux règles de bienséance et montré le peu de cas qu’elle fait des lois de la république, elle dont plusieurs décisions prises sur des coups de tête ont été annulées par des décisions du tribunal administratif, notamment celle relative à la suspension de Zouheir Makhlouf, vice-président de l’IVD, coupable à ses yeux d’avoir informé le président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) des dépassements et malversations de la – très spéciale – présidente de l’IVD.
Z. A.
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