Si les pompiers s’étaient rendus à temps et avec des équipements adéquats, l’incendie déclenché le jour de l’Aïd El-Fitr, en début de soirée, à Monastir, n’aurait pas causé tant de dégâts.
C’est ce qu’a précisé Saïma, fille du propriétaire d’un magasin et d’un dépôt de chaussures, au centre-ville de Monastir, jointe au téléphone par Kapitalis, qui reproche aux pompiers de la ville de ne pas avoir pris au sérieux l’incendie qui a ravagé un grand magasin de prêt-à-porter pour femmes et enfants, accessoires et chaussures orthopédiques, ainsi qu’un grand dépôt adjacent.
Évaluant les dégâts à plus de 700.000 dinars de marchandises, sans compter les toits et murs tombés en ruine et les façades calcinées du complexe commercial, du foyer universitaire et des appartements du quartier, Saïma a précisé que l’incendie, qui a duré de 19H00 jusqu’à après minuit, aurait pu être maîtrisé bien avant si les pompiers n’étaient pas de simples stagiaires et avaient apporté les équipements nécessaires, y compris les uniformes et les casques protecteurs.
«Heureusement que le foyer universitaire était vide, la pâtisserie fermée pour rénovation et les appartements évacués à temps de leurs habitants, dont certains ont eu des problèmes respiratoires. Pour le moment, nous ignorons la cause de l’incendie. Une enquête a été ouverte et nous attendons les résultats. N’empêche que nous soupçonnons un groupe d’individus qui venait souvent à l’arrière du dépôt, où s’est déclenché le feu, pour se saouler et fumer loin des regards de la police», a encore indiqué Saïma.
Z. A.
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