En raison du retard enregistré dans l’approbation du projet de loi relatif aux élections municipales et locales, la date de ce scrutin sera probablement repoussée.
Dans une déclaration faite à l’agence Tap, hier, en marge de la cérémonie organisée au palais du Bardo, à l’occasion de la 59e fête de la république, Chafik Sarsar, président de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie), a affirmé que la date des élections municipales et locales, préalablement fixées pour le 26 mars 2017, risque de ne pas avoir lieu à cette date.
«Le projet de loi relatif à ces élections n’ayant pas été adoptée par l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et ne pouvant l’être qu’après le mois d’août, avec le retour des vacances des parlementaires, nous seront obligés de reporter la date», a-t-il précisé.
Il est à rappeler que l’ARP a entamé, le 1er juin dernier, l’examen du projet de loi amendant et complétant la loi relative aux élections et référendums. Mais le débat a été reporté à cause des différends entre les blocs parlementaires sur, notamment, la parité horizontale et l’octroi du droit de vote, dans ces élections, aux agents de sécurité et aux militaires.
Z. A.
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