Pour Sahbi Ben Fredj, l’échec du gouvernement Essid est la conséquence des divergences et tiraillements ayant marqué la coalition gouvernementale.
«Nous n’avons pas compris l’équation que l’on essaie de nous vendre et qui consiste à dire que les ministres ont réussi et que chef du gouvernement a échoué», a lancé le député du bloc El-Horra, qui intervenait samedi, lors de la séance plénière à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), consacrée au renouvellement de la confiance au gouvernement de Habib Essid.
M. Ben Fred a estimé que l’échec de ce gouvernement, si échec il y a eu, revient à sa composition même, puisque la décision y était éparpillée entre plusieurs parties, par allusion aux divergences ayant marqué la coalition gouvernementale constituée de Nidaa Tounes, Ennahdha, l’UPL et Afek Tounes. Et qui a beaucoup contribué à entraver l’action gouvernementale, si elle n’a pas, parfois, paralysé le processus de décision.
Et c’est cette multiplicité des centres de décision qui sera à l’origine de l’échec de tout gouvernement qui ne sera pas basé sur un minimum d’unité et de solidarité, a souligné M. Ben Fredj, par allusion à la cacophonie ayant caractérisé le cabinet sortant où des ministres ne se sont pas privés de critiquer leur chef d’équipe.
I. B.
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