La société de presse Dar Assabah, qui traverse de graves difficultés financières, pourrait être dissoute, à moins qu’elle ne procède à une augmentation de capital.
Une assemblée générale extraordinaire (AGE) tenue le 23 juin dernier a décidé la continuité de l’activité de la Société tunisienne de presse, d’impression, d’édition, de diffusion et de publicité «Dar Assabah», en application de l’article 388 du code des sociétés commerciales.
Cet article stipule que si les fonds propres de la société sont inférieurs à la moitié de son capital en raison des pertes, le conseil d’administration ou le directoire doit «dans les quatre mois de l’approbation des comptes, provoquer la réunion de l’assemblée générale extraordinaire (AGE) à l’effet de statuer sur la question de savoir s’il y a lieu de prononcer la dissolution de la société».
Si l’AGE extraordinaire ne prononce pas la dissolution de la société «dans l’année qui suit la constatation des pertes», elle est tenue de réduire le capital d’un montant égal au moins à celui des pertes ou procéder à l’augmentation du capital pour un montant égal au moins à celui de ces pertes. Enfin, si l’AGE ne s’est pas réunie dans le délai précité, «toute personne intéressée peut demander la dissolution judiciaire de la société».
La veille de l’AGE, Khaled Chouket, porte parole du gouvernement, a déclaré que la cession des médias confisqués Shems FM et Assabah, sera parachevée incessamment.
Nabil Ben Ameur
Donnez votre avis