Mohamed Lamine Moulahi, Pdg de la Pharmacie centrale de Tunisie.
La Pharmacie centrale de Tunisie a démenti son implication dans l’affaire des produits d’anesthésie périmés ayant causé la mort de patients.
Interrogé par Kapitalis au sujet de cette affaire relayée par certains médias, le Pdg de la Pharmacie centrale de Tunisie (PCT), Mohamed Lamine Moulahi, a indiqué que «la Pharmacie centrale est disposée à fournir aux autorités concernées toute information qui se rapporte à cette question».
La PCT, a-t-il poursuivi, a le monopole des médicaments achetés auprès des fournisseurs aussi bien locaux qu’étrangers et assure la traçabilité des produits d’anesthésie qui passent par des circuits contrôlés. «Nous n’avons jamais eu de produits périmés et même pas ceux dont la date de péremption est proche. Pour le reste, la conservation et le stockage au niveau des hôpitaux relèvent des responsables des pharmacies internes de ces établissements», a-t-il souligné, laissant ainsi entendre que des produits périmés ont pu être utilisés du fait du laxisme ou du manque de vigilance des responsables des hôpitaux.
Cette affaire des produits d’anesthésie périmés a été révélée par un post publié par le juge Ahmed Rahmouni, président de l’Observatoire tunisien de l’indépendance de la justice (Otij), sur sa page Facebook et reprise par plusieurs médias. «La justice est actuellement en train d’examiner plusieurs affaires en rapport avec l’utilisation de produits d’anesthésie périmés qui auraient même provoqué des décès», a indiqué le juge Rahmouni.
Z. A.
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