Samir El-Wafi a signé un article au quotidien »Assarih »: il s’agit en vérité d’une retranscription d’un statut Facebook de l’Algérienne Ahlam Mosteghanemi.
C’est la radio Jawhara FM qui a découvert le pot aux roses et épinglé le journaliste et animateur TV.
Dans sa chronique du quotidien »Assarih », Samir El-Wafi reprend, mot pour mot, un statut de l’écrivaine algérienne native de Tunis.
Ahlam Mosteghanemi avait, elle-même, indiqué sur sa page Facebook qu’il s’agissait d’une reproduction et que l’auteur du statut qu’elle partageait est inconnu, mais que, touchée par ses mots, elle a souhaité les partager avec ses fans.
Le lendemain, ce post a été reproduit, à la virgule près, par le journal »Assarih’‘, sous la signature de… Samir El-Wafi.
En réponse aux accusations de Jawhara FM, ce dernier s’est défaussé sur »Assarih », journal où il écrit depuis 10 ans, imputant cette méprise à la rédaction qui aurait publié ce texte sous sa signature sans le consulter, ajoutant qu’il n’a, en aucun cas, voulu se l’approprier.
«Ils l’ont sûrement fait de bonne foi, car j’avais partagé ce statut sur ma page Facebook, quelques heures après Ahlam Mosteghanemi. Croyant que j’en suis l’auteur, Assarih l’a repris et me l’a approprié», a-t-il justifié.
C’est un peu gros tout de même, un peu cavalier aussi. Cela dénote un manque grave de professionnalisme qui n’honore ni le journaliste ni le journal auquel il collabore.
Y. N.
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