La nouvelle stratégie de la STB, qui mettra fin à la pratique des crédits de complaisances très souvent non remboursés, déplaît à ceux qui en ont bénéficié par le passé ?
C’est ce que laisse entendre Samir Saïed, directeur général de la Société tunisienne de banque (STB).
Tout en assurant y avoir «fait face avec détermination», le directeur général affirme que depuis son arrivée à la tête de la STB en janvier 2016 «la liste de mes ennemis s’est sensiblement allongée».
Ce que M. Saïed n’a pas dit c’est que la mise en œuvre de la nouvelle stratégie à partir du 1er juillet 2016 n’a pas plus à ceux qui ont bénéficié du laxisme et de la complaisance des précédentes directions au cours des dernières décennies.
M. Saïed a aussi révélé qu’il y a eu des «interventions politiques», lors de la dernière campagne de recrutement lancée par la banque, «mais pas du ministère des Finances», a-t-il tenu à préciser.
Nabil Ben Amaur
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