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Le désaccord entre l’UGTT et l’Education en cours de résolution

Enseignement- Neji Jalloul

Un accord a été conclu, vendredi, entre une délégation du ministère de l’Education et des membres du syndicat général de l’enseignement secondaire relevant de l’UGTT.

L’accord permettra aux élèves désireux de passer en 8e année technique, dont ceux qui ont bénéficié d’un rachat, de s’inscrire aux collèges techniques, à condition que leur nombre ne dépasse pas 18 élèves par classe.

Alors que le ministère a proposé, lors d’une séance de négociation, de combler les 600 postes vacants à travers un mécanisme de régularisation de la situation des enseignants suppléants, la partie syndicale a estimé que ce nombre est insuffisant et mérite d’être revu à la hausse, indique le procès verbal de la séance, cité par l’agence Tap.

Dans ce contexte, les deux parties ont convenu de poursuivre les négociations afin de trancher les questions relatives au nombre des postes et à la formule du recrutement.

Lors de cette séance à laquelle ont pris part le ministre des Affaires sociales et le secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), chargé de l’information, les parties se sont également accordées sur la nécessité de régler le dossier professionnel des enseignants de l’enseignement préparatoire et secondaire conformément à ce qui a été convenu.

Le ministre de l’Education, Néji Jalloul avait déclaré, jeudi dernier, que tous les instituteurs suppléants seront recrutés graduellement, particulièrement ceux qui enseignent de manière permanente.

Rappelons aussi que la commission administrative du syndicat général de l’enseignement secondaire avait décidé de suspendre les cours dans tous les établissements éducatifs, à partir du 21 septembre courant, jusqu’à ce que le ministère revienne sur certaines décisions qualifiées d’«arbitraires» et réponde aux revendications des enseignants.

Ce désaccord cache en réalité un refus de la part de la partie syndicale des réformes que M. Jalloul est en train de mettre en œuvre pour essayer de réorganiser un secteur dont le rendement est très décrié et de combattre certains des maux dont il souffre, notamment l’absentéisme des enseignants et le manque de compétence d’un certain nombre d’entre eux.

I. B. (avec Tap).

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