Arrêté le 20 octobre courant, Skander Frih, qui projetait d’attaquer le parlement et d’assassiner un dirigeant politique, n’était pas l’émir de Daech en Tunisie.
Selon »Akherkhabaronline », citant une source sécuritaire, ce jihadiste notoire est l’un des 62 présumés terroristes membres d’une cellule dormante démantelée vendredi dernier et qui avait planifié une attaque à l’explosif contre l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), au Bardo, et l’assassinat d’une personnalité politique, dont le nom n’a pas été divulgué par les services antiterroristes en charge de l’enquête.
Skander Frih, alias Abou El-Barâa, originaire de la Cité Erriadh, à Monastir, est âgé de 25 ans. Connu des services de police pour son extrémisme religieux, il eut, en 2013, une formation dans une école d’aviation civile, le Centre international de formation d’aviation civile (Cifac) de Monastir, selon nos sources.
. Mais s’il a fait allégeance à l’organisation terroriste de l’Etat islamique (Daêch), dont il est l’un des fervents propagandistes en Tunisie, il n’a jamais été un émir, comme annoncé par les médias, ni eu la moindre responsabilité dans cette organisation.
Le suspect, qui a été empêché, en 2015, d’aller en Libye, était membre actif d’Ansar Chariaa et a participé aux tentes de prédication et autres manifestations de prosélytisme conduites par les dirigeants de cette organisation terroriste, notamment Kamel Zarrouk, en fuite en Syrie depuis 2013.
Z. A.
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