Une plainte a été déposée contre un infirmier de l’hôpital psychiatrique Razi, à Manouba, pour violence contre une patiente.
Hadhemi Rajil, qui a découvert, samedi, des traces de coups sur différentes parties du corps de sa mère, Mongia (65 ans), internée à l’hôpital Razi depuis deux semaines pour une dépression nerveuse, se confie à Kapitalis: «En discutant avec maman, j’ai compris que l’infirmier l’a violentée dans la nuit du vendredi. Et tout ce qu’il a trouvé à me dire quand je l’ai interrogé au sujet de ses blessures, c’est qu’elle a eu une crise de nerfs et s’est mise à se frapper le visage et qu’il a dû recourir à la force pour la maîtriser (sic !)».
La jeune fille, qui a saisi la justice, lundi, contre l’infirmier, a appris aujourd’hui qu’une enquête interne a été ouverte à l’hôpital. «Le ministère de la Santé m’a contactée et m’a assurée qu’une inspection chargé d’enquêter s’est rendue sur les lieux pour révéler les responsabilités dans cette affaire», poursuit Hadhemi, qui appelle à ce que justice soit faite.
«Il y a des patients à l’hôpital psychiatrique qui se plaignent, mais au prétexte qu’ils n’ont pas pleine conscience, on ne les écoute pas. On dit qu’ils sont fous et l’affaire est bouclée. Il ne faut pas se laisser faire et dénoncer tous les dépassements», conclut-elle.
Y. N.
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