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SOS Ijraat pour améliorer les relations administration-entreprises

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La nouvelle plateforme SOS Ijraat, réalisée dans le cadre du projet National Business Agenda (NBA), a été lancée aujourd’hui, au siège de l’Utica.

La cérémonie de lancement s’est déroulée en présence de Youssef Chahed, chef du gouvernement, Ouided Bouchamaoui, présidente de l’Utica, Ahmed Bouzguenda, président de l’IACE, et Abdel Majid Ezzar, président de l’Utap.

Chahed : Améliorer les relations entre l’administration et les entreprises

Après avoir remercié, dans son allocution d’ouverture, tous les intervenants dans la concrétisation de ce projet, M. Chahed a déclaré que l’administration tunisienne est appelée à faire évoluer ses rendements et son efficacité. Cette a des acquis importants, comme en témoigne sa continuité durant les années qui ont suivi la révolution de janvier 2011, mais elle continue à souffrir de plusieurs handicaps, a-t-il ajouté. Et c’est à travers la mise en œuvre des reformes nécessaires et le développement des compétences dont elle regorge qu’elle conservera la confiance des usagers : citoyen et entreprises.

Le lancement de la nouvelle plateforme SOS Ijraat est une contribution à la mise en place d’une bonne gouvernance et constitue un mécanisme permanent pour améliorer les relations entre l’administration et les entreprises tunisiennes et améliorer les prestations administratives.

Ce nouveau mécanisme contribuera à la simplification des procédures administratives pour les alléger pour les entrepreneurs. Il en sera de même des procédures fiscales et douanières, dont certaines sont périmées et qui sont en cours de révision, a indiqué le chef du gouvernement.

Abordant le sujet du partenariat public privé (PPP), dont SOS Ijraat est une illustration, M. Chahed a déclaré que plusieurs réunions ont déjà été organisées et qu’il est important de trouver un équilibre entre le public, le privé et la société civile.

S’adressant ensuite en entrepreneurs, M. Chahed a conclu en déclarant que la réussite de cette plateforme SOS Ijraat est à étendre à d’autres activités administratives ajoutant que cette réussite dépend de l’engagement de ses utilisateurs.

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Bouchamaoui : Se concerter sur ces dossiers vitaux

Auparavant, Mme Bouchamaoui, a, dans son allocution de bienvenue, souhaité la bienvenue au chef du gouvernement pour cette première visite à l’Utica. Elle a ensuite déclaré que la nouvelle plateforme est appelée à améliorer les relations entreprise-administration et constitue une concrétisation du partenariat public/privé et de la possibilité d’œuvrer ensemble pour améliorer le climat des affaires.

La mise en ligne de cette plateforme intervient un mois avant la tenue de la conférence internationale sur l’investissement (Tunisie 2020) et constitue de ce fait un message fort donné aux investisseurs sur la volonté de la Tunisie d’œuvrer pour une amélioration du climat des affaires. C’est aussi un message fort pour convaincre ces investisseurs à venir investir en Tunisie et une contribution forte à l’effort de communication pour promouvoir le site Tunisie.

Cette approche, fondée sur la coopération et le dialogue entre les secteurs public et privé, adoptée pour la concrétisation de ce projet est à multiplier et à étendre à d’autres secteurs, a ajouté Mme Bouchamaoui.
Une telle approche participative est d’une grande importance pour débloquer d’autres dossiers, tel celui du projet de loi de finances 2017 et du projet de loi sur l’urgence économique. Il est, en effet, d’une grande importance de se concerter pour approfondir les discussions sur ces dossiers vitaux.

Mme Bouchamoui a en outre appelé le chef du gouvernement à mettre en place, au sein de la présidence du gouvernement, un interlocuteur spécialement dédié aux investisseurs étrangers qui sont déjà sur place ou ceux qui désirent s’installer.

Mme Bouchamaoui a renouvelé l’engagement des chefs d’entreprises à contribuer à l’amélioration des ressources financières de l’Etat tout en précisant que l’approche proposée dans le projet de loi de finances 2017 est à revoir et nécessite des discussions plus approfondies.

Elle a également renouveler son appel à toutes les parties prenantes pour une réunion sur le «Document de Carthage», non pas pour remettre en question les fondements de ce document comme certains l’insinuent mais pour trouver un accord, une entente entre toutes les parties sur les dossiers vitaux, telles que les grandes reformes structurelles dont le pays a besoin, les grands équilibres financiers, le déficit des caisses sociales et la situation des entreprises publiques. «Notre entente sur ces dossiers importants est le meilleur message à envoyer à nos partenaires internationaux», a déclaré la présidente de l’Utica, qui a réitéré, en conclusion, l’engagement et la détermination du secteur privé à contribuer au développement de l’économie nationale, à l’amélioration de l’investissement et des exportations tunisiennes.

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Bouzguenda : Renforcer le partenariat public privé

M. Bouzguenda a déclaré, de son côté, que la plateforme SOS Ijraat est une parfaite illustration du PPP et améliorera certainement le climat des affaires en Tunisie. Il a appelé au renforcement de ce partenariat et à surmonter les difficultés administratives qui entravent le développement de l’entrepreneuriat.

Après avoir présenté la genèse du projet NBA, M. Bouzguenda a conclu en affirmant que ce dialogue et cette coopération entre le public et le privé sont fondamentaux pour le développement de l’économie tunisienne.

M. Ezzar a, pour sa part, réaffirmé que l’entreprises économique est source de revenus, de création d’emplois et de paix sociale et que cette nouvelle plateforme est venue pour porter la voix de cette entreprise à l’administration. En Tunisie, a déclaré M. Ezzar, la législation relative à l’entreprise agricole, comme pour toute unité de production a aussi besoin de la mise en œuvre de plusieurs réformes car les textes régissant cette activité, de la production aux circuits de distribution, sont complexes, compliqués et parfois handicapent son développement. La nouvelle plateforme SOS Ijraat, a-t-il conclu, constituera un moyen pour des échanges et des propositions à propos de ces réformes.

I. B. (avec communiqué).

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