Le siège de l’Utica a accueilli, aujourd’hui, la cérémonie de signature de deux conventions de coopération entre l’Utica et la Technopole de Borj Cédria.
Les deux conventions visent à valoriser les résultats de la recherche scientifique dans les domaines de l’eau, des biotechnologies, des énergies renouvelables, des matériaux et de l’environnement.
La première convention, qui est une convention cadre, a été signée par Ouided Bouchamaoui, présidente de l’Utica, et Mohamed Nejib Mansouri, Pdg de la Société de Gestion de la Technopole de Borj Cedria, alors que la seconde, qui est une convention spécifique de partenariat en application de la convention cadre, a été signée par Abdelaziz Halleb, représentant de la commission économique de l’Utica, et Ahmed Ghrabi, directeur général du Centre de recherches et des technologies des eaux du Technopole de Borj Cedria.
Cette seconde convention prévoit l’instauration d’un partenariat entre Utica et ce centre pour la concrétisation de deux projet nationaux : le premier intéresse le développement d’écosystème régionaux d’affaires basés sur la chaîne des valeurs des eaux minérales et le second vise l’instauration d’une contribution pour l’identification des chaines de valeurs des ressources minérales diverses (argiles, sables siliceux, etc.) intéressantes mais actuellement non ou peu développées et situées dans des zones prioritaires.
Avant la signature des deux conventions, Mme Bouchamaoui a déclaré que cette coopération Utica – Technopole de Borj Cédria est une concrétisation de l’un des axes de la vision stratégique de l’Utica qui a été adoptée lors de son congrès de janvier 2013 et qui s’est donné comme ambition de transformer l’économie tunisienne en une économie tirée par l’innovation et la création de valeur ajoutée, ajoutant que le futur de la Tunisie dépend de la rapidité de transformation de son économie.
Pour atteindre cet objectif, l’Utica a préconisé la restructuration du système d’innovation, pour qu’il devienne efficace en termes d’impacts économiques et pour qu’il englobe les entreprises, les centres de recherches, les universités et les organisations professionnelles.
La signature de ces deux conventions, a affirmé la présidente de l’Utica, constitue un pas important franchi pour concrétiser cette démarche visant l’instauration d’une coopération entre les institutions de recherche et les entreprises axée sur un objectif de marché et un objectif économique qu’on peut traduire en termes d’impacts financiers et sociaux et en termes de création d’emplois et de croissance.
En conclusion, Mme Bouchamaoui a souhaité que d’autres conventions suivent aussi bien avec la Technopole de Borj Cedria qu’avec d’autres technopoles, et ce dans plusieurs domaines.
Mohamed Nejib Mansouri, Pdg de la Société de Gestion de la Technopole de Borj Cedria, a mis l’accent sur la portée historique de la signature de ces deux conventions destinées à transformer les résultats de la recherches scientifique en création d’entreprises innovantes au sein de la technopole.
Ces deux conventions créent une complémentarité entre le monde industriel et le monde de la recherche à travers l’identification d’entreprises innovantes et à forte valeur ajoutée se basant sur l’exploitation des richesses spécifiques à chaque région et pouvant ainsi initier un développement intégré et inclusif.
M. Mansouri a affirmé que des ateliers de recherche seront développés au sein de la technopole avec l’appui du secteur privé pour valoriser les résultats de la recherche scientifique qui seront orientées en fonction des besoins de l’industrie.
Ahmed Ghrabi, directeur général du Centre de recherches et des technologies des eaux de la Technopole de Borj Cedria, a déclaré, pour sa part, que la signature de ces deux conventions permettra une concrétisation sur le terrain des résultats de la recherche scientifique recherches que la technopole a réalisé depuis de nombreuses années.
Le résident permanent représentant de l’Agence japonaise de coopération technique (Jica) en Tunisies s’est félicité, de son côté, de la signature de ces conventions qui sont en fait le fruit du symposium organisé en février dernier par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le ministère de l’Industrie et du Commerce, la Jica et l’Utica. Il a souhaité que cette coopération qui intéresse aujourd’hui les sites thermo-minéraux soit étendue à d’autres projets.
Khalil Lamiri, secrétaire d’Etat à la Recherche scientifique auprès du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a déclaré que cette initiative cadre parfaitement avec la politique gouvernementale pour le développement de la recherche scientifique et sa valorisation à travers la création d’entreprises innovantes pouvant valoriser les ressources spécifiques des régions et contribuer au développement régional. Il a ajouté qu’il y a une initiative pour déterminer les priorités du système national d’innovation et de recherche scientifique et pour l’orienter vers la satisfaction des besoins de l’entreprise appelant à ce propos à briser le cloisonnement entre le monde de la recherche et le monde industriel.
I. B. (avec communiqué).
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