Le chroniqueur de France Inter Philippe Lefebvre a consacré sa rubrique à la Tunisie pour dire aux auditeurs de la radio publique française: «Retournons en Tunisie! »
Interrogé par Patricia Martin, l’animatrice de la matinale ‘‘6/9’’ de ce dimanche sur France Inter, si les vacanciers français peuvent à nouveau se rendre en Tunisie, «destination maudite depuis la Révolution et surtout à la suite des attentats terroristes de l’année dernière», le journaliste Philippe Lefebvre n’a pas hésité un seul instant pour dire: «Ma réponse est clairement ‘‘oui’’.» «D’ailleurs, ajoute-t-il, il n’y a pas si longtemps encore, la Tunisie était la destination d’hiver préférée des retraités français qui allaient y passer leur hiver au bord de la mer, au soleil et en faisant des économies –parce que, même avec une petite retraite, 6 mois en Tunisie coûtaient bien moins cher que 6 mois France, notamment pour ce qui concerne les dépenses d’alimentation et de chauffage.»
«Donc, oui, il faut y aller, insiste Philippe Lefebvre, et il faut arrêter d’être sous l’emprise de cette peur sélective, parce qu’il y a eu des drames en Tunisie – les attaques contre le musée du Bardo et la plage du port d’El-Kantaoui. N’oublions pas que, dans le même temps, il y a eu également des tragédies en France – les terrasses, le Bataclan…»
Philippe Lefebvre a ajouté: «Il y a un double discours: au lendemain des attentats en France, nous n’avions eu de cesse de dire qu’il fallait faire revenir les touristes et que la vie devait continuer. Par contre, pour ce qui concerne les attentats en Tunisie, tout s’est arrêté: les croisiéristes n’ont plus fait escale à La Goulette et les tour-operators – qui, entre nous soit dit, ont fait beaucoup d’argent avec la Tunisie – ont laissé tomber ce pays. Et pourtant, les Tunisiens ont consenti beaucoup de sacrifices et fait beaucoup d’efforts –comme nous – pour sécuriser les sites touristiques et aussi pour maintenir des standards de qualité, même si cela a été difficile pour eux car, avec moins de touristes, cela voulait dire moins d’argent pour les hôtels, pour les restaurants et pour les agriculteurs, qui sont les premiers fournisseurs de ces établissements.»
Pour les prix, Philippe Lefebvre est également catégorique: la destination Tunisie défie toute concurrence. L’on peut passer, en payant 60 à 70 euros, une nuit dans un hôtel offrant jusqu’à trois piscines, spa, massages, courts de tennis, parcours de golf, etc.
Cerise sur le gâteau, selon le chroniqueur de France Inter: sur des compagnies aériennes low-cost, l’on peut trouver des billets aller-retour à partir de 120 à 150 euros!
Marwan Chahla
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