Des parents ont porté plainte contre un jeune homme pour viol de leurs enfants à Rafraf. Le ministère public l’a fait libérer pour… «troubles psychiques».
Le présumé violeur, âgé d’une vingtaine d’années, a été dénoncé par une fillette de 4 ans et un garçon de 5 ans, son petit cousin, qui ont indiqué à leurs parents que ce voisin leur a fait subir des attouchements sexuels. Ils ont rapporté les faits, donnant des détails qu’ils ne peuvent pas inventer. Les parents ont porté plainte vendredi dernier.
Le ministère public a, toutefois, décidé la libération du suspect, estimant qu’il souffre de troubles psychiques et qu’il doit être interné. Mais au lieu de le faire interner, étant donné le danger qu’il représente pour autrui, l’institution judiciaire l’a laissé libre.
Cette décision n’a pas manqué de provoquer la colère des parents des victimes et des voisins, qui s’inquiètent sérieusement pour leurs enfants, d’autant que le présumé violeur libre a nargué les parents de ses victimes, leur disant qu’ils ne peuvent rien contre lui.
«Faut-il qu’il fasse à nos enfants, comme le soldat de Mellassine, qui a violé puis égorgé le petit Yassine, en mai dernier, pour que la justice comprenne enfin la gravité de ses actes?», déplore-t-on au village.
Une source a précisé à Kapitalis que le présumé violeur devrait être bientôt transféré à l’hôpital psychiatrique Razi à Tunis.
Y. N.
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