Le SNJT déplore le décès du journaliste algérien Mohamed Tamalt, mort suite à une grève de la faim pour dénoncer sa détention répressive.
Tout en présentant ses condoléances les plus attristées à la famille, aux amis et collègues du défunt, le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) se dit choqué en apprenant le tragique décès de Mohamed Tamalt (42 ans), condamné en juillet à 2 ans de prison pour «offense au président de la république».
Le syndicat a appelé à l’ouverture d’une enquête sérieuse sur les circonstances de la mort, à l’hôpital Bab El-Oued, à Alger, du journaliste algéro-britannique, qui n’a fait qu’exprimer un avis, à travers un poème écrit sur sa page Facebook, critiquant le pouvoir algérien et le président Abdelaziz Bouteflika.
Rappelons que Mohamed Tamalt, qui avait entamé une grève de la faim depuis le 27 juin dernier, jour de son arrestation, était diabétique.
Selon plusieurs activistes de la société civile algérienne, la direction de la prison savait pertinemment qu’il était malade et l’a «laissé mourir». De son côté l’administration pénitentiaire a fait état d’un décès due à «une infection pulmonaire»…
Ph :Sidali Djarboub/NewPress.
Mohamed Tamalt a été enterré, hier, au cimetière de Bachdjarah, un quartier populaire d’Alger, où il a grandi.
Des dirigeants du Front des forces socialistes (FFS) étaient présents à la cérémonie et ont appelé les autorités à faire toute la lumière sur les circonstances du décès de Mohamed Tamalt.
Y. N.
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