La société Petrofac, qui a suspendu de nouveau, hier, ses activités, semble de nouveau décidée à quitter définitivement l’île de Kerkennah, à Sfax.
Les camions de la société tuniso-britannique ont été confrontés, la semaine écoulée, à des blocages de la route par plusieurs personnes, pour les empêcher d’arriver au port Sidi Youssef. Excédés par les difficultés d’acheminement du gaz vers Sfax, la société a décidé de suspendre ses activités et pense sérieusement à quitter la Tunisie, où elle est confrontée, depuis janvier 2016, à des blocages répétitifs des route entravant la production et le transport du gaz.
Le directeur des affaires sociales de la société, Nebil Jnifen, a cependant confié à Kapitalis qu’une issue positive est possible, d’autant qu’une réunion est prévue, lundi prochain, entre les responsables de Petrofac et le chef du gouvernement Youssef Chahed.
«M. Chahed a promis de se trouver une issue et une solution radicale afin de garantir de bonnes conditions de travail à la société», a précisé M. Jnifen.
En septembre dernier, un accord avait été signé par l’Union des chômeurs (UDC), le bureau régional de l’UGTT, des représentants de l’Etat et de la société Petrofac, qui mettait fin à une longue interruption des activités de la société.
Selon des sources, un certain Kamel Frikha, qui n’a aucun lien avec l’UDC, bloque la route de l’usine et empêche les camions de circuler. Il aurait même menacé de les faire exploser, menaces qui auraient été constatées par huissier de justice et une plainte déposée contre lui et 2 autres complices.
Y. N.
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