Beji Caïd Essebsi a déploré, aujourd’hui, le relâchement général en Tunisie qui a conduit à une collision entre un train et un bus à Jebel Jeloud, ayant fait 5 morts et 52 blessés.
Le président de la république s’est rendu, mercredi 28 décembre 2016, au Centre de traumatologie et des grands brûlés à Ben Arous, au chevet des blessés de l’accident survenu ce matin, suite à la collusion d’un train et d’un bus, au sud de Tunis.
Le chef de l’Etat, qui était accompagné de la ministre de la Santé, Samira Meraï, a déploré, dans une déclaration aux médias, ce qu’il a qualifié de «relâchement général», qui est à l’origine de cet accident.
«Les citoyens doivent respecter les panneaux de signalisations. Encore faut-il que celles-ci soient opérationnelles. Il n’est pas normal que les feux de signalisation soient en panne, qu’une barrière de sécurité ne fonctionne pas ou que l’employé du passage à nouveau soit absent», a-t-il déploré, ajoutant qu’il est inacceptable pour un pays qui souhaite rejoindre le monde développé de faire preuve de ce laisser-aller.
« Il y a un relâchement dans les médias, l’administration, partout. Il faut que ce laisser-aller cesse», a ajouté M. Caïd Essebsi.
Interrogé sur les décisions qui seront prises après cet accident, le président de la république, qui ne cachait pas sa colère, n’a pas souhaité répondre, en lançant sèchement aux journalistes que cette question est inutile et en formant l’espoir que ce sera le dernier accident.
Y. N.
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