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Palais Qsar Essaïd : Demain, entrée gratuite à l’expo ‘‘Eveil d’une nation’’

L’exposition ‘‘L’éveil d’une nation, l’art à l’aube de la Tunisie moderne (1837-1881)’’ sera ouverte gratuitement au public le samedi 14 janvier 2017.

Cette décision a été annoncée par les organisateurs de cette exposition qui se tient du 27 novembre 2016 au 27 février 2017, au palais Qsar Essaïd, Le Bardo, à l’ouest de Tunis : la Fondation Rambourg, l’Institut national du patrimoine (INP) et le ministère des Affaires culturelles de Tunisie. Le but est de permettre au plus grand nombre de personnes de visiter cette exposition à l’occasion de la fête de la révolution et de la jeunesse, dont on fêtera demain le 6e anniversaire.

L’exposition apporte un regard inédit sur la période des grandes réformes qui a marqué le XIXe siècle en Tunisie.

Situé à quelques centaines de mètres du musée du Bardo, le Palais Qsar Essaïd est chargé d’histoire et fut la dernière demeure des beys de la Tunisie ottomane jusqu’à l’avènement du protectorat français, en 1881.

Dans un de ses salons, a été signé le traité du Bardo en 1881. Orné de somptueux décors italianisants et arabo-andalous, ce palais témoigne d’une nouvelle ère d’ouverture sur le monde.

Des avancées socioculturelles sans précédent ont marqué l’histoire nationale de façon irréversible et ont vu apparaître les premiers textes de droit constitutionnel instaurant l’égalité de droit et la liberté de culte en chaque citoyen tunisien, à l’image du Destour de 1861, première constitution du monde arabe et musulman.

‘‘L’éveil d’une nation’’ présente près de 300 œuvres et objets – toiles historiques, manuscrits, dessins, médailles, costumes d’époque.

Suivant un parcours chronologique, les oeuvres et les documents d’archives, dont les textes fondateurs de l’Etat tunisien, témoigneront de ces bouleversements historiques. Dans une période de quête identitaire et de recherche de référents, témoigner de façon objective de cette période charnière permettra d’initier un important travail de mémoire afin d’enrichir le débat contemporain.

L’exposition a bénéficié de prêts exceptionnels de l’INP, des Archives nationales, de la Bibliothèque nationale, du Lella Hadria Museum, de la bibliothèque de l’Alcazar (Marseille), du ministère des Affaires culturelles et de collections particulières.

I. B.

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