Les médias ont rapporté, samedi 4 février 2017, qu’un nourrisson a été découvert encore vivant dans la morgue de l’hôpital Farhat Hached, à Sousse. L’affaire fait des gorges chaudes.
En attendant l’issue de l’enquête ouverte par le ministère de la Santé et un point de presse que les responsables de l’hôpital vont donner, un médecin de Sousse a donné à Kapitalis une version des faits différente de celle du père.
Selon ce médecin, le nourrisson est né par césarienne au 6e mois d’une grossesse compliquée et il a fallu sauver la maman. Son espérance de vie était quasi nulle car, même dans les pays les plus avancés, les spécialistes ne sont pas encore arrivés à sauver un nourrisson ne pesant que 1,1 kg.
«N’empêche, nos collèges doivent préciser si le nourrisson a bénéficié ou non de la réanimation pendant son agonie et un point de presse s’impose», a indiqué le médecin, en ajoutant que le nourrisson n’a pas été mis à la morgue vivant comme signalé par le père.
Rappelons que le père du nourrisson, originaire de Kalaa Kebira, a déclaré, hier, à Jawhara FM, que son bébé est décédé la veille et qu’en allant à la morgue pour récupérer son corps, il a été choqué. «J’ai découvert que mon bébé était encore vivant. J’ai informé tout de suite la direction de l’hôpital, qui m’a dit d’attendre un peu qu’il rende l’âme pour le récupérer». Le père a ajouté qu’il entend poursuivre en justice l’hôpital pour ce grave manquement.
Il convient de rappeler, dans ce contexte, que l’hôpital Farhat Hached, qui emploie quelque 500 médecins et plus de 1.500 infirmiers, n’a pas de directeur depuis plus d’un an, l’intérim étant assuré par le directeur de l’hôpital Sahloul de la même ville.
Z. A.
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