Youssef Chahed a insisté, samedi 18 février 2017, sur la nécessité d’abroger la loi 52 relative à la consommation des stupéfiants.
Il faut accélérer la procédure d’amendement de la loi n° 52 dans le sens de la suppression de la peine d’emprisonnement envers les consommateurs non récidivistes contre l’accentuation de la peine pour les trafiquants de drogues, a indiqué le chef du gouvernement tunisien.
Dans une déclaration à Mosaïque FM, M. Chahed a annoncé la réouverture du centre d’écoute, de prévention et de désintoxication Amal (espoir) à Jebel El-Ouest, gouvernorat de Zaghouan, auquel il effectuait une visite, en compagnie de
Samira Merai, ministre de la Santé, pour en superviser les travaux de restauration.
Il est à noter que la loi n° 52 relative à la consommation de la drogue, promulguée le 18 mai 1992, a été l’objet de vives contestations dont celles au cours de cette semaine, faisant suite à l’arrestation de deux lycéens à Siliana pour consommation de cannabis.
Il devient aujourd’hui impératif de réviser et d’amender cette loi qui, en condamnant à la prison les consommateurs de drogues douces, risque de faire sombrer davantage de jeunes dans la délinquance et détruire ainsi leur avenir.
Il est à noter que, la loi n°52 du 18 mai 1992 n’est pas en harmonie avec les conventions internationales ratifiées par la Tunisie et qui favorisent le renforcement de la prévention sur la répression de l’acte de consommation des stupéfiants.
Abderrazek Krimi
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