Chawki Tabib a affirmé, aujourd’hui, qu’il ne démissionnerait pas de son poste à la tête de l’’Instance nationale de la lutte contre la corruption (INLCC).
Intervenant, vendredi 24 février 2017, sur Mosaïque FM a déclaré que l’INLCC est menacée par certaines parties qui multiplient les manœuvres visant à le faire partir de la présidence de l’Instance, ajoutant qu’il «resterait à son poste contre le gré des détracteurs».
Il est à rappeler que l’INLCC, instituée en vertu de l’article 130 de la constitution du 27 janvier 2014, a pour mission de «prévenir, détecter et investiguer, en toute indépendance, sur les cas de corruption dans les secteurs publics et privés et les transmettre aux autorités compétentes, y compris la justice afin de répondre à l’une des premières revendications de la révolution tunisienne».
Depuis sa création, début 2016, elle a remis 120 dossier de corruption à la justice ce qui pourrait être considéré comme une performance vue sa très courte existence et les moyens limités dont elle dispose.
La promulgation par l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), cette semaine, de la loi sur la protection des dénonciateurs des actes de corruption devrait certainement consolider le travail de l’Instance, par la levée de la crainte des représailles qui empêche les dénonciateurs de faire leur devoir de citoyen.
Abderrazek Krimi
Donnez votre avis