Les 2 terroristes abattus et le 3e touché à la tête.
Les terroristes ayant perpétré l’attaque, dimanche vers 0h45, à Kébili, n’avaient pas d’armes. Ils ont attaqué les agents avec des couteaux et avaient des motos piégées.
Une source a indiqué à Kapitalis que les auteurs de l’attaque du point de contrôle sécuritaire, dans la zone de Janoura, à Kebili-Sud, dans le sud-ouest tunisien, comptaient tuer les 3 policiers, leur voler leurs armes et leurs uniformes et tuer la patrouille qui allait prendre la relève, avant de perpétrer un attentat contre le district sécuritaire de Kébili. Pour cela, ils avaient attaqué la patrouille quelques minute avant la relève.
Les 3 agents ont donc évité le pire, en tuant les deux terroristes: Badr Msaddek et Jamel Adel et en blessant les 2 autres.
A gauche, l’agent Amine Jelili, qui se remet de ses blessures, à droite, l’agent martyr Modhafar Ben Ali.
L’agent Modhafar Ben Ali a été tué dans cette attaque en recevant un coup de couteau à la poitrine mais il est parvenu à tirer sur le terroriste qui l’a poignardé. L’agent Amine Jelili a été blessé et a subi une opération, dimanche.
La même source a précisé que les 2 motos des terroristes étaient prêtes à exploser : il y avait de l’ammonitrate, des fils électriques et du phosphore, ainsi que des détonateurs à distance.
«De quoi faire une explosion certes, mais ces explosifs préparés par les terroristes eux-mêmes sont très basiques», a précisé notre source, estimant que le groupe a probablement agi seul et dans la précipitation.
Les armes blanches et les explosifs saisis par la police.
Rappelons que 2 terroristes ont été blessés et arrêtés. L’un d’eux, touché à la tête, est dans un état critique.
Modhafar Ben Ali a été enterré , hier, en présence notamment du ministre de l’Intérieur Hédi Majdoub, ainsi que des cadres sécuritaires de la région.
Plusieurs femmes ont manifesté, contre le terrorisme, à Kébili, et pris part aux obsèques de Modhafar Ben Ali, transgressant ainsi la coutume qui veut que les femmes n’accompagnent pas les morts à leur dernière demeure.
Y. N.
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