Mehdi Jomâa, l’ancien chef de gouvernement provisoire, a présenté, mercredi 29 mars 2017, son parti politique Al-Badil Ettounsi (Alternative tunisienne).
Parmi les figures politiques qui font parti de ce nouveau parti, on citera, notamment, l’ancien porte-parole du gouvernement Nidhal Ouerfelli, l’ex-gouverneur de la Banque centrale de la Tunisie (BCT), Mustapha Kamel Nabli, les précédents ministres du gouvernement Jomâa, Hédi Larbi, Kamel Bennnaceur, Taoufik Jelassi, Ridha Sfar, Hafedh Lâamouri, Lotfi Ben Jeddou, Ahmed Ammar Youmbai, l’ancienne députée Najla Bouriel et les anciens secrétaires d’Etat, M’hmed Ezzine Chelaifa et Neila Châabane.
Durant sa conférence de presse d’aujourd’hui, M. Jomâa a indiqué que durant l’année qu’il a passé à la tête du gouvernement, en 2014, la lutte contre la corruption faisait partie de ses principales préoccupations, ajoutant que les gros poissons de la corruption ont été arrêtés, avant d’être relâchés plus tard.
M. Jomaa a aussi précisé que la situation économique actuelle en Tunisie est catastrophique et que le climat social est de plus en plus tendu. Ce qui a eu pour conséquence d’affaiblir l’Etat et d’en faire une cible facile pour ceux qui cherchent à le déstabiliser, a-t-il dit, en affirmant qu’Alternative tunisienne se donne pour mission de rassembler les Tunisiens et de renforcer leur unité, loin de toutes dissensions idéologiques, car le pays ne peut plus supporter la poursuite des divisions.
En lançant son parti en cette période précisément, l’ancien chef de gouvernement démarre officiellement les préparatifs des prochaines élections municipales, qui devraient se tenir en décembre 2017, prélude aux élections législatives et présidentielles de 2019, dont il espère qu’elles scelleront son retour au palais de la Kasbah, ou mieux encore, à celui de Carthage.
E. B. A.
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